30 mai 2013
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Aakapa, une vallée au bout de la piste...loin de la route, un petit coin magique que les esprits et les souvenirs fréquentent en fin de journée.Les" spécialistes" sentent des présences
dans les vieilles pierres...
Une personne âgée nous explique que dans sa jeunesse, il n'y avait pas de végétation mais seulement des "pae pae" (habitations sur base de pierres)et quatre "tohua" (lieux de cérémonie). Les
habitants coupaient régulièrement toutes les repousses.
Et un jour, une des familles s'est lancée dans la culture et l'exploitation du cocotier. Maintenant, des centaines de cocotiers bagués (pour éviter les rats grimpeurs) ornent la baie.
Le coprah est une activité que le pays aide beaucoup car elle offre des revenus et stabilise la population. Il faut préciser que le coprah est acheté 140cfp le kilo alors que les cours mondiaux
sont à 40 cfp (le miracle des subventions...)
On doit tout de même constater un vieillissement des arbres et certains élus pensent à encourager la mise en place d'arbres jeunes.
Le cadre est magnifique ...
Les cascades sont nombreuses dans les falaises du fond et l'eau de Aakapa est la plus pure de l'île de Nuku Hiva.
Le travail du coprah reste une activité difficile et ici, nombreuses sont les femmes qui cassent les noix.
Les chevaux remplacent souvent les outils motorisés et on les soigne avec attention; l'eau de mer guérit les plaies et purge les tubes digestifs...
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Le Coprah
5 octobre 2012
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On apprend dans la Dépêche de Tahiti que:
"L’Huilerie de Tahiti n’a plus de fonds pour payer les coprahculteurs ; 4 000 familles, soit 15 000 personnes sont concernées.
Les armateurs qui avancent la trésorerie à chaque voyage ne peuvent plus supporter la situation et demandent au Pays d’agir."
Les marquisiens sont particulièrement concernés par ce problème; comme les sources de revenus sont rares dans les îles et que le tourisme est "au plus bas", on se demande comment nos courageux
travailleurs vont s'en tirer
Il faut préciser que le marché du coprah, indispensable à la survie de certaines îles, tient artificiellement grâce à des subventions importantes...et comme l'argent manque ...
Espérons une solution rapide!
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Le Coprah
19 décembre 2009
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07:46

C'est un p'tit gars, il a 2000 cocos à écorcer, casser , vider de leur chair....puis, avec les coquilles, il fera du combustible pour chauffer le stock de chair...et ensuite, il surveillera le
séchage pour que la fumée ne détériore pas la noix...Bon courage! D'ailleurs les photos sont explicites...

Avec le sourire, ça passe mieux et au milieu des cocotiers et des bananiers, sous un soleil franc...on se dit que c'est mieux que la neige et le froid. D'ailleurs puisque la planète se
réchauffe...on ne verra peut-être pas la neige. Alors faisons cette huile qui deviendra savonnette, monoï, crème de beauté...ou carburant pour les voitures!

Etalée dans le séchoir, les noix font une masse de plusieurs tonnes...quelques jours de soleil les désècheront. Elles pourront aller à l'usine et pressées, donner l'huile magique...

Mais pour aller plus vite, dans cette vallée où le temps ne se compte pas, on va poser les noix au-dessus de foyers où les coquilles seront utilisées comme carburant...

Des coquilles en vrac, qui se mettent en rangs, pour se consumer plus lentement et déshydrater les cocos...

En rangs derrière les rangs suivants les rangs précédents....que de travail! surtout que notre coprahsécheur devra attendre le coucher du soleil pour aller constater sur sa "vehine chérie"
l'intérêt de ce coprah qui rend la peau des belles douce et parfumée...
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Le Coprah