Aakapa, une vallée au bout de la piste...loin de la route, un petit coin magique que les esprits et les souvenirs fréquentent en fin de journée.Les" spécialistes" sentent des présences dans les vieilles pierres...
Une personne âgée nous explique que dans sa jeunesse, il n'y avait pas de végétation mais seulement des "pae pae" (habitations sur base de pierres)et quatre "tohua" (lieux de cérémonie). Les habitants coupaient régulièrement toutes les repousses.
Et un jour, une des familles s'est lancée dans la culture et l'exploitation du cocotier. Maintenant, des centaines de cocotiers bagués (pour éviter les rats grimpeurs) ornent la baie.
Le coprah est une activité que le pays aide beaucoup car elle offre des revenus et stabilise la population. Il faut préciser que le coprah est acheté 140cfp le kilo alors que les cours mondiaux sont à 40 cfp (le miracle des subventions...)
On doit tout de même constater un vieillissement des arbres et certains élus pensent à encourager la mise en place d'arbres jeunes.
Le cadre est magnifique ...
Les cascades sont nombreuses dans les falaises du fond et l'eau de Aakapa est la plus pure de l'île de Nuku Hiva.
Le travail du coprah reste une activité difficile et ici, nombreuses sont les femmes qui cassent les noix.
Les chevaux remplacent souvent les outils motorisés et on les soigne avec attention; l'eau de mer guérit les plaies et purge les tubes digestifs...