pour les voyageurs, les curieux, les gens qui aiment sourire et mes amis Marquisiens qui sont loin de leur archipel
La visite de la Nouvelle Calédonie, un territoire cousin des Marquises, révèle des habitudes de vie et surtout une forme de communication où le langage est beaucoup plus utilisé qu'en Polynésie, fief de "la belle image" et de "la belle apparence.
Les marquisiens plutôt timides accompagnent souvent les mots de mimiques exécutées avec les yeux et tout le corps; les calédoniens sont plus attachés à la syntaxe et au contenu de leurs phrases.
Ces sculptures chargés d'expression sont exécutées avec le souci du message; les réalisations marquisiennes plus stéréotypées par rapport aux modèles "de la culture" montrent un souci beaucoup plus grand vers la finition.
Les uns semblent plus concernés par le "caractère de la belle"; les autres privilégient "l'épiderme fin de la dulcinée".
Les marquisiens font des visages où les yeux très grands et la bouche démesurée écrasent de leur gourmandise un nez petit et peu concerné...les kanaks, au contraire, donnent toute sa force à ce nez dont les narines savent assurément déceler les huiles essentielles du plaisir...des peuples cousins qui complètent bien le puzzle de l'amour...
Les deux cultures ont laissé des pétroglyphes.
Le langage du corps occupe une place importante et cet enfant de l'Île des Pins nous en apporte la preuve.
Au coin d'une épaule...un message mystérieux qui porte le charme...
Autrefois, dans les tribus des Marquises, le chef était régulièrement menacé par des prétendants dangereux...Aussi, interdisait-il toute attitude ou toute position,... susceptibles de présenter un risque pour son autorité, sa carrière ou sa santé. Le pouvoir devait lui monter à la tête et il n'était jamais disposé à partager "sa souveraineté"...
Il était interdit de marcher sur son ombre ; transgresser cette règle conduisait l'irrespectueux à la mort...
Mais tout a bien changé depuis cette époque et il suffit de regarder nos vedettes politiques pour voir à quel point la modestie, l'honnêteté, le courage, la fidélité et l'altruisme ont remplacé ces défauts d'un autre âge...
Reste-t-il des chefs ou présidents investis "à vie"?...
Reste-t-il des chefs qui refusent de laisser leur place à un second, de leurs rangs, plus jeune et plus efficace?
Reste-t-il des chefs qui brandissent leur prétention stupide et leurs idées fixes,... en oubliant leurs devoirs?
On ne fera pas un catalogue de toutes ces horreurs... disparues...nos vedettes ont maintenant le regard de la franchise...et ce n'est pas ici, sous le soleil, que la trahison et la lâcheté trouvent une place dans les délicatesses de nos leaders...
Donc...tout va bien!
et magnifique comme une fleur dans la
rosée...
Un buste retient notre attention
car, comme aux Marquises il désigne le cochon . Deux défenses occupent le centre du visage. C'est très Marquisien!
Deux "Maori" découvrant le
casse-tête local ; avait-il un rôle de dissuasion ou était-il vraiment un outil de cuisine comme le rouleau à pâtisserie?
L'intérieur de la case, très
décoré
Passage devant un grand cochon du
Pacifique; une idée germe dans la tête du marquisien que Tahiaoatapu tente d'évacuer:" ah non! tu ne vas pas encore rapporter des cornes ou des défenses!...on en a plein la case et il sera très
difficile de les transporter jusqu'à notre "hae"...!!!!"
Le baiser Maori
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