12 janvier 2010
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La place devant les "hae" (habitations). Comme elle est très fréquentée, ne figurent que des tikis de second rang correspondant à des dieux peu importants. Les tikis de premier rang sont disposés dans des endroits cachés.
Le tatoueur au travail. Il utilise une substance végétale, de la cendre et de l'huile de coco. La séance est longue et douloureuse, pratiquée avec une dent de requin frappée par un petit marteau de bois. Le tatouage est réservé à la classe dominante et aux guerriers.
Une habitation traditionnelle il y a 150 ans.
Sépulture de chef; on retrouve les armes et les parures du défunt: le casse-tête, l'éventail dont le manche comporte des os humains, le sceptre avec des cheveux humains, la parure de cou avec des dents de requin, de la nacre, des os d'animaux, des arêtes de poissons, du bambou.
La mort était une étape peu redoutée par les Marquisiens. Souvent même, ils s'installaient dans leur cercueil bien avant de mourir. Le corps du défunt était massé pendant plusieurs jours pour atteindre une sorte de momification. Il était placé dans un "vaka tupapa'u" (pirogue du mort) couvert d'un toit où il séjournait assez longtemps. On apportait régulièrement de la nourriture au défunt. Lorsque l'édifice tombait en ruines, les restes osseux étaient conduits dans une grotte.