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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 05:10

kaveka

Dans les menus originaux proposés aux Marquises, il ne faut pas manquer les oeufs de kaveka (une sterne locale).

Ces oiseaux sont très nombreux ici et pondent leurs oeufs sur des "motu" (ilots) désertiques et difficiles d'accès. Les ramasseurs ont la sagesse d'éviter certains "motu" qui constituent des réserves où les oiseaux se multiplient sans problèmes. C'est à Ua Huka que l'on ramasse les plus grosses récoltes.

La tradition fait que la récolte est généralement partagée avec les voisins; le prélèvement raisonnable laisse très nombreux, ces alliés des pêcheurs. En effet, c'est en voyant les oiseaux plonger que ceux-ci localisent les bancs de poissons.

kaveka 062 (Copier)

Les oeufs se méritent; il faut escalader une falaise dangereuse et lorsqu'on demande comment redescendre vers le bateau...la réponse logique est: "eh bien ...tu sautes!".

Les vertigineux et les sensibles...sont invités à s'abstenir...

kaveka 063 (Copier)

Comme la peau des jolies dames, la couleur des oeufs invite à la gourmandise...

kaveka 064 (Copier)

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 03:28

 

KAAKU 014

  Les fruits de l'arbre à pain (mei) et la noix de coco...un mariage qui donne cet excellent plat , le "kaàku"

Généralement, la chair du mei, cuite au feu, est pilée avec un pilon en pierre volcanique. Ensuite, elle est mélangée avec du lait de coco et l'on obtient le kaàku blanc.

En ajoutant de la cendre de l'écorce du mei cuit, on passe au kaàku noir réputé pour soigner les problèmes digestifs.

Le plat est délicieux et très prisé ici; on peut lui reprocher d'arrondir les fesses des jolies marquisiennes...un patrimoine qui s'enrobe de graisse...mais la gourmandise est souvent néfaste pour les belles ...et les beaux!

KAAKU 015

 

KAAKU 025

  Maféaou râpe la noix de coco pour obtenir le lait de coco; les moyens modernes facilitent ce geste ancestral.

KAAKU 026

 

KAAKU 033

Le pilon est un instrument de base dans la cuisine marquisienne ; la forme réalisée par le sculpteur est souvent évocatrice. Les marquisiennes manient l'instrument avec la vigueur des amantes motivées et efficaces...

 

Venez voir la fabrication du kaàku noir, kaàku keekee...en cliquant sur ce lien; les commentaires sont en marquisien car les intervenants désiraient utiliser leur langue et offrir aux marquisiens un privilège qui  doit contribuer à la conservation de leur patrimoine. Les images sont simples à interpréter et la musique du marquisien  contribue à sentir l'ambiance locale/  

 http://www.youtube.com/watch?v=M4lJC9bAq1U&feature=mfu_in_order&list=UL

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 00:21

BOISLOCAL 001

A Ua Pou, les occasions de trouver un revenu d'appoint sont souvent issues de la vente de kaïkaï. Ainsi, les habitants des vallées viennent régulièrement proposer des plats locaux  en installant un stand sous le "hae poa" (maison végétale)

PIZATO 001

D'autres, comme Heato, tentent la grande aventure et montent un snack-bar ou une pizzéria. Mais ici, où les matériaux sont rares et chers, il faut s'armer de courage et utiliser les ressources locales pour construire un four résistant. On n'a pas de briques réfractaires...eh bien...on utilise de la pierre ponce de la montagne et on chauffe avec du bois exotique...

Les pizzas prennent alors le caractère des femmes marquisiennes...salées, sucrées et très pimentées!

PIZATO 004

Les gondoles "Aranui" et "Taporo" apportent les fromages italiens...il reste le coup de main du chef, et de ce côté-là, notre descendant du terrible chef marquisien Heato montre que si actuellement, on a oublié comment faire rôtir un ennemi capturé au combat, on marie avec bonheur les arômes traditionnels et la pâte...remarquable de qualité!

PIZATO 005

Une bonne pub...ici...c'est ..."le bouche à oreille"!!!

PIZATO 026

Et un chant avec la marraine du projet

PIZATO 068

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 19:39

film repérage1 022

Le cochon, la pagaie et le crâne d'un bovin...caricatural?....

MATE 007

 

La table d'opération ...un umete; lorsque le désordre devient artistique...

MATE 017

 

Mate nous déclare:"lorsque je taille la pierre, mon esprit quitte mon corps devenu son outil...mon regard décentré m'ouvre de nouvelles perspectives"

 

 

MATE 031

 

"ici, les esprits des ancêtres sont bien..."

 

 

MATE 024

Le corail est souvent habité et des yeux vous observent

tournageAnéou 222

 

Est-on sur la lune? non , mais sur les rives de Ua Pou

 

tournageAnéou 264

Le "mei" cuit sur un feu de bois

tournageAnéou 300

 

Umete, feuilles de bananier et bananes...il est l'heure de dîner

tournageAnéou 303

 

Entre deux respirations, le cuisinier régale...

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 09:58

 

tipo 016

Le four marquisien, un cousin du four tahitien, est très connu ici; le tipo, technique de cuisine voisine de la papillote l'est beaucoup moins. Il faut dire que, malgré son air simple...cette technique demande une connaissance précise du temps de cuisson et de la température utilisée.

On commence par faire chauffer des pierres (genre ponce) au feu ; ensuite on plaque les aliments à cuire contre le minéral brûlant et on ferme le tout dans des feuilles de bananier.

Il faut environ 40 minutes pour que la cuisson soit terminée, moins pour cuire du poisson. On pourrait adapter cette façon de faire un peu partout dans le monde et surprendre des invités avec un "lapin-tipo" ou une "langouste-tipo"...

tipo 019

Le pilon est un outil très utilisé; les manches du grand plat ont quelque chose de "tenessee..."

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L'ouverture du tipo-poisson

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Ici, on accompagne le tipo de "popoï" (purée fermentée de fruits de l'arbre à pain) ou de "kakù" (purée non fermentée) mélangée à du lait de coco

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 04:19

BAN4

On ne peut pas dire des marquisiens qu'ils sont des grands cuisiniers; bien sûr, ceux qui ont voyagé ont découvert le plaisir des plats mitonnés mais généralement, le repas marquisien doit sa qualité aux caractéritiques des produits servis. Les végétaux locaux, les produits de l'océan et la viande du cochon ou de la chèvre sont les composants de l'alimentation traditionnelle.

On mange des produits crus, salés, séchés, cuits à l'eau ou dans le lait de coco et des marinades "très spéciales"; le "fafaru" est préparé avec du poisson très frais dans lequel on verse un jus de poisson pourri à l'eau de mer...(un mois de maturation!) . L'odeur rappelle celle des toilettes publiques d'une grande ville après un mois de grève...!

Le dessert est presque toujours absent mais on déguste le poké (une purée de fruit liée à l'amidon)

Il faut quand même préciser que les produits locaux sont délicieux mais qu'une période d'adaptation est indispensable.

On mange beaucoup et le riz occupe une place incontournable.

BAN5

les "pu", des coquillages de profondeur (20m) que l'on mange crus...délicieux (le murex)

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les crabes (toe toe) se mangent crus au citron

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le taro...pomme de terre du coin (un peu bourratif)

DSCN0422

le varo...si bon avec sa chair fine et sucrée fait rapidement oublier la langouste

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KK3

le poulpe (heke) au lait de coco est excellent

KK5

le poke au lait de coco, une des rares préparations sucrées; il faut s'y habituer pour l'aimer; il peut être excellent

KK6

les "mama" sont des chitons; on les mange crus au citron

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