pour les voyageurs, les curieux, les gens qui aiment sourire et mes amis Marquisiens qui sont loin de leur archipel
Quatrième incendie en une semaine à Nuku Hiva. C'est sur le front de mer à Taiohae ; un spectacle désolant et aucune explication...
Le tourisme en Polynésie est bien malade et lorsqu'on voit arriver un bateau de croisière, l'espoir est toujours suivi de la déception. Des touristes qui viennent dans un voyage "tout compris"...sont rarement de bons clients pour les activités locales.
Une personne nous disait aujourd'hui :" j'ai vu passer beaucoup de monde mais pour un résultat nul...comme d'habitude!"
Pourtant, l'accueil est soigné, la bonne humeur est là...
Les artisans exposent les merveilles locales...
Les musiciens se préparent
Et quelques originalités retiennent l'attention...
Mais...l'activité est en panne...comme beaucoup de choses ici...
Mgr Le Cleac'h nous a quitté il y a deux jours à l'âge de 97 ans. Il fut le premier évêque marquisien de la période "moderne" et joua un rôle très important dans la valorisation de la culture marquisienne.
Un ami du blog, qui fut élève au collège de Taiohae, nous racontait que l'évêque s'exprimait ainsi pendant ses cours religieux: "pour louer le Seigneur, utilisez votre langue, votre culture et votre musique avec le coeur marquisien"
Loin des étroitesses du passé qui interdisaient les instruments marquisiens et les mots d'ici..., le charisme et l'intelligence de l'évêque aidèrent la jeunesse à retrouver son identité.
Reconnaissance et respect du peuple marquisien à l'évêque qui contribua au renouveau de la culture du "Pays de L'Homme"
Le corps reposera derrière la cathédrale de Taiohae
Les marquisiens sont venus nombreux à la cérémonie
Les photos de l'évêque et les "pahu" qui symbolisent bien l'union avec la culture locale
L'ancien Président de la Polynésie, Gaston Flosse, était au premier rang
Nicolas, gendarme mobile affecté à Ua Pou pour trois mois vient de terminer son service et il va devoir quitter Ua Pou pour retrouver son escadron à Guéret dans la Creuse.
Trois mois à servir les Marquises, trois mois pour découvrir cette population qui apprécie beaucoup les gendarmes de l'île. Une île, où la délinquance est tès faible et où l'on peut laisser la porte de sa maison ouverte sans crainte d'être cambriolé...
Un tapa offert à notre gendarme pour le remercier de sa disponibilité et sa gentillesse; le tempérament des limousins est mis à l'honneur...!
Le sourire dans les mangues avant de retrouver la verdure de son pays...
Le sport pour « boxer » le paka (cannabis)
A Ua Pou, une réunion très suivie a tenté de sensibiliser les jeunes (et moins jeunes) au problème du paka, de sa banalisation et des ravages qu’il fait aux Marquises (et ailleurs).
Kahu, chef de danse à Fatu Hiva, exposait le jour du 14 juillet un état des lieux alarmant pour son île (mais le problème est le même dans les autres îles). La jeunesse devenue amorphe à cause de la consommation du paka, déserte les activités sportives et se laisse aller dans une pente très dangereuse. Aussi, tente-t-il, par la danse, de mobiliser les énergies pour lutter contre le fléau.
Aux Marquises comme dans toute la Polynésie, le paka pousse très facilement et c’est le plus dangereux au monde.
Les intervenants, accompagnés du maire, ont été bien reçus par l’assistance et on se dit qu’il faudra renouveler ce genre d’initiative. Il faut certainement commencer par informer les jeunes qui plongent en imitant leurs copains et en écoutant un discours banalisant et mensonger.
A la fin de cette réunion, des activités sportives ont proposé aux jeunes une autre forme de projet, bien plus saine. Sans être complètement rassuré, on doit remarquer le succès de la journée.
Quelques petits « bobos » occasionnés par les activités ; les blessures de la santé pour faire reculer le cancer de la drogue…
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