pour les voyageurs, les curieux, les gens qui aiment sourire et mes amis Marquisiens qui sont loin de leur archipel
Janvier-février, une période où les bateaux de croisière sont nombreux aux Marquises. La baie de Taiohae est illuminée certaines nuits ...l'activité touristique en profite...un peu!
Les artisans des îles voisines sont là pour proposer leurs merveilles; ici, des objets en os
Les tikis sont des représentations primitives de divinités redoutées
Tatouages et plumes font partie du quotidien ici
Le cap Martin, un lieu historique où de nombreux évenements de guerre se sont déroulés.
Un aileron, suivi de sept autres...des raies mantas
Une habitation de brousse...
La sculpture actuelle, dotée des outils modernes diamantés, permet de réaliser des tikis avec tous les types de roches.
Cette tête ancienne, retrouvée récemment sur un pae pae de Taipivai, a été taillée dans une roche tendre en utilisant une pierre très dure. N'oublions pas que l'utilisation du métal aux Marquises, est une aventure qui a moins de deux cents ans. Marchand, le premier visiteur des îles du nord de l'archipel est arrivé au début du 19e siècle.
La figurine est chargée de beaucoup d'émotions pour les habitants de la vallée; elle incarne les ancêtres et assurément des esprits l'occupent. C'est pour cette raison que le grand père de la famille ne veut pas la voir trop près de l'espace de vie...aux Marquises, les pierres sont vivantes et leur pouvoir inquiète parfois...
Tuhatete qui a une collections de pièces anciennes dans une salle de sa maison a un invité qui lui a déclaré un matin:"je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit, les pierres s'entrechoquaient et se déplaçaient..."
Dans l'environnement proche de la maison actuelle, le souvenir des générations passées est partout; on sort tout juste de la préhistoire et les pierres taillées abondent; ainsi cette dalle sur laquelle on polissait les herminettes de pierre ...
ou ce pilon en kétu (pierre tendre) qui a frappé les "popoi" des ancêtres...
les herminettes sont abondantes dans les habitations; on les garde précieusement
Une photo pleine de tristesse: le pae pae de gauche a été incendié en fin de semaine dernière et lorsque nous avons pris le cliché, nous ignorions que le grand en face de nous, allait brûler six heures plus tard...
qui? et pourquoi? ....pour le moment, le mystère est entier et l'on espère que la série est terminée
Ne nous privons pas de l'image triste mais pleine de poésie que ces tikis "sauvés du feu" laissent; ils ont été réalisés par les sculpteurs de l'île pour le dernier festival
Les requins, animaux qui existaient avant les dinosaures, sont en voie de raréfaction dans le monde mais aux Marquises, ils restent nombreux. Cette belle mâchoire pourrait finir en collier ou en boucles d'oreilles; autrefois, ses dents auraient servi pour réaliser les tatouages.
A l'entrée des propriétés, on rencontre généralement des concierges sur pierre; cette chèvre remplace le crâne humain d'autrefois...les habitudes changent...!
A la base du petit déjeuner local: le firi firi
Un joli koka réalisé dans le bois dont la souche suit
Ce "pae pae" semble bien ordinaire ici; pourtant il avait un rôle particulier : c'est là que l'on opérait les cadavres
Ce trou qu'un ami a rempli de pierres pour éviter un accident recueillait les écoulements des corps que l'on "opérait"
Une assemblée de tikis pour nous dire que le vote est un droit et un devoir
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C'est une habitude ici,...les pierres s'empilent...ne voyons là aucune magie mais un indice de l'amour que les marquisiens portent aux cailloux...
Et ce spectacle est partout, en ville, en montagne et le long des pistes.
17 heures sur le petit port de Taiohae; un pêcheur vient d'accoster et vend sa pêche. Le poisson et la langouste sont les seuls produits "peu chers " ici où les épiceries sont des "coupe gorge" pour le portefeuille du client.
Le filet de thon blanc se vend 4 euro le kg et la langouste 12 euro...!
La vie de famille s'organise autour des ressources de l'océan
Les Marquisiennes sont actives et elles ont du tempérament
Ce que l'on ne voit pas sur la photo (ce sera pour une autre fois), ce sont les requins de belle taille qui attendent au bord du quai...
Les transports en commun sont très "couleur locale"
Se débrouiller est une règle et l'entr'aide fonctionne bien...(enfin pour le passage en bonitier,...il faut un gros billet!)
La berge sauvage de la baie
un air paradisiaque...
Et la campagne est si tranquille...
Les "pahu" sont les moteurs de l'expression marquisienne. Des centaines de ces "coeurs de bois" ont été fabriqués...rien que pour le festival. Les réalisations sont gravées de tradition mais la liberté des créateurs modernise parfois le langage des ancêtres...
Pour une fois...l'ordre est au programme!
Les jeunes filles préparent un spectacle nocturne à Koueva
Le repas est un moment sacré dans la vie marquisienne. Ne tentez pas de passer outre cet impératif...
Si vous commencez une conversation ou si vous proposez une initiative périphérique à ce "paramètre sacré"...le regard se fermera, les sourcils deviendront inquiétants et on vous préviendra autoritairement:..."mais!...ils vont ouvrir le four!"
ce qui signifiera "ne nous écarte pas de ce qui compte le plus en ce moment"
On peut penser que la faim, qui a été un réel souci autrefois a laissé un souvenir "plus que culturel.
Et pour s'ouvrir "la culture"...rien de tel que ces "produits endémiques"...les"mama" et les "toe toe"
Le look est un des outils du bonheur et chacun choisit son assaisonnement...
La culture a besoin de meneurs solides et fiables; Poea, fils d'un des sculpteurs qui réalisèrent les merveilles de la cathédrale de Taiohae, assure la qualité et la solidité de l'élan marquisien.
La croix marquisienne...rien à voir avec un sinistre souvenir...
Elle offre la liberté au créateur et représente les quatre membres du corps humain sans la tête qui a été décapitée...
Le plat des chefs...