S'il est une spécialité qui a la peau dure ici, c'est bien le nomadisme politique.
Etre élu, c'est la gloire, l'argent, le pouvoir, la télé, les voyages aux frais du pays etc...et pour arriver à ses fins, tous les moyens sont bons.
Les girouettes politiques bien identifiées...ont été critiquées, maudites et en principe "exclues" du débat qui doit conduire à réparer le pays...bien délabré actuellement. Tous les chefs de partis ont juré "qu'on ne les y prendrait plus!", et l'on s'est fait un plaisir plein de curiosité et de scepticisme à observer le théâtre des "marionnettes" pour savoir lequel de ces grands "tuhuka" négocierait son image, son crédit intellectuel et moral, et le devoir qu'il a face aux troupes qui le soutiennent depuis longtemps.
Les girouettes ont été rejetées par les grands partis et un journal local titrait "les iliens à la recherche d'une liste"...
Eh bien...
Ils l'ont trouvée!
Le " bleu minou" a attendu le dernier moment, évitant les premiers débats télévisés, les justifications dangereuses et les mensonges inévitables et il a accepté la consommation ...Bref "il n'y a pas de petits profits" ...un siège c'est mieux que rien...
Et si les militants de toujours, ceux qui croyaient en la pureté et la force du "Ché" se retrouvent "cocus sacrifiés" ... on se dit qu'ils n'oseront pas exprimer la déception et l'écoeurement (c'est classique dans les partis totalitaires) .
Le chef ira dorer son image à New York et si ses mensonges ne produisent pas le succès qu'il attend, il lui restera le golf pour "la mettre dans le trou" des pénibles puristes.
Il reste l'espoir de voir le ciel s'éclaircir, ...le vent chassera peut-être les nuages nauséabonds...
Les électeurs ne sont pas des noix de coco et ils ont la parole maintenant...